Hollande et le patron de Vinci Autoroutes pour une solution rapide du dossier

Hollande et le patron de Vinci Autoroutes pour une solution rapide du dossier

A l'occasion de l'inauguration du dernier tronçon de l'A89 en Corrèze, Pierre Coppey et le Président de la République ont plaidé en faveur d'un accord dans le dossier épineux des tarifs et des concessions des sociétés d'autoroutes.

Publié le 09-02-2015 par Emilie Huberth

Guerre de tranchées

 

Depuis la dénonciation de la "rente" des sociétés d'autoroutes par la Cour des Comptes et l'Autorité de la Concurrence, les relations entre l'Etat et les sociétés concessionnaires comme Vinci Autoroutes ou Eiffage se sont considérablement tendues. La Ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, aussi bien qu'Alain Vidalies le secrétaire d'Etat aux Transports, ou encore Christian Eckert ou Emmanuel Macron ont abondé dans le sens d'une fin de cette supposée rente, voire d'une remise à plat des contrats de concession et du gel des tarifs des péages. De leur côté, les parlementaires ont quant à eux créé un groupe de travail pour examiner le dossier. Toutes ces pressions politiques et institutionnelles ont abouti à un véritable contentieux.

 

 

Règlement du contentieux imminent

 

Pourtant, compte tenu des menaces que ces conflits entre l'Etat et les principaux opérateurs font planer sur le secteur des travaux public dans son entier, tous les acteurs gagneraient à signer rapidement l'armistice de cette guerre de tranchées. Le Président de la République, François Hollande, et Pierre Coppey celui de Vinci Autoroutes, semblent l'avoir bien compris et veulent oeuvrer à « un règlement global et définitif » du problème.

Inaugurant la dernière portion de l'A89 entre Tulle et Brive avec le patron de Vinci Autoroutes, propriétaire d'Autoroutes du Sud de la France (ASF), François Hollande a déclaré : « un contrat de confiance doit être signé entre les sociétés d'autoroutes et l'Etat ». François Hollande estime qu'une solution devrait être trouvée dans les prochains jours. A moins d'ignorer le travail des parlementaires, qui devrait s'achever fin février, le délai évoqué par le Président de la République semble toutefois un peu trop court.

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