Guerre en Israël : la France commence l'évacuation de ses ressortissants

Guerre en Israël : la France commence l'évacuation de ses ressortissants

Alors que 12 Français sont morts lors des attaques terroristes en Israël, le rapatriement de nos ressortissants a commencé hier.

Publié le 13-10-2023 par Esther Buitekant

Un premier vol Air France opéré jeudi


Un premier vol spécial opéré par Air France a rallié jeudi 12 octobre l'aéroport Charles de Gaulle à Paris au départ de l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv. A son bord, des français considérés comme les plus vulnérables, et prioritaires pour être rapatriés : mineurs isolés, femmes enceintes, personnes malades ou porteuses de handicap. Ce vol a été affrété à la demande du ministère des Affaires étrangères alors que la plupart des compagnies aériennes ont suspendu leur desserte de Tel Aviv depuis la violente attaque du Hamas samedi 7 octobre. Les 377 passagers, dont 68 enfants, qui ont pris place à bord du Boeing 777-300ER d'Air France ont été accueillis à leur arrivée à Paris par la ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna. Le ministère a précisé que d'autres 'vols spéciaux' allaient être effectués vendredi et samedi. Ils concernent là encore les populations vulnérables dont le rapatriement apparaît comme le plus urgent. D'autres pays ont également affrété des avions, de ligne ou militaires, pour l'évacuation de leurs ressortissants. L'Allemagne a notamment déjà prévu plusieurs vols opérés par la Lufthansa.


Plusieurs dizaines de milliers de Français encore en Israël


On dénombre actuellement 150.000 Français en Israël, dont 65 000 enregistrés au consulat général de Tel Aviv et 25 000 au consulat de Jérusalem. De très nombreux Français sont également de passage dans le pays, pour des raisons professionnelles ou familiales. La porte-parole du Quai d'Orsay a également rappelé que la France était en contact avec les quelques dizaines de Français, dont de nombreux humanitaires, vivant dans la bande Gaza. 'Nous sommes en contact avec chacun d'entre eux', a-t-elle ajouté, expliquant que 'tous ne souhaitent pas sortir de la bande de Gaza', en dépit du siège mené par l'armée israélienne.

 

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