Grèves : 3 terminaux méthaniers sur 4 qui approvisionnent la France en GNL, mis à l'arrêt

Méthanier

En pleine crise énergétique, et pour peser contre le gouvernement qui soutient son projet de réforme des retraites, la CGT Elengy a annoncé la mise à l'arrêt de ces points d'approvisionnement stratégiques en Gaz Naturel Liquéfié (GNL) pour « sept jours ».

Publié le 07-03-2023 par latribune.fr

Il est une alternative clé dans le contexte de la guerre en Ukraine qui a rompu les contrats de livraisons d'hydrocarbures en provenance de Russie vers l'Europe. Mais une actualité française vient prendre le dessus sur l'enjeu énergétique immédiat du GNL (gaz naturel liquéfié) : la réforme des retraites du gouvernement Macron. Face à elle, une partie des syndicats sont bien résolus à mettre l'économie française « à l'arrêt ». Aussi, dans le prolongement des grèves reconductibles et de la mobilisation du mardi 7 mars, la CGT Elengy a annoncé lundi que trois des quatre terminaux méthaniers qui permettent d'importer du GNL dans l'Hexagone, ont été mis à l'arrêt pour « sept jours ».

L'arrêt de ces trois terminaux situés à Fos-sur-Mer (Bouches du Rhône) pour deux d'entre eux, et à Saint Nazaire (Loire Atlantique) pour le troisième, bloque l'alimentation en gaz du réseau de distribution GRT Gaz, le déchargement des navires méthaniers et le remplissage des citernes de GNL.

Pour décharger le GNL des navires méthaniers, il faut des terminaux portuaires capables de le regazéifier et réinjecter dans les réseaux terrestres.

Une filière qui doit tourner à plein régime

Cette grève survient alors que la filière française du GNL veut justement augmenter ses capacités, à l'image du voisin allemand, et ce pour éviter une nouvelle flambée des coûts de l'énergie. Alors que les terminaux méthaniers tricolores n'étaient remplis qu'à 40% de leurs capacités jusqu'en 2021, ces derniers fonctionnaient

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