Grève chez TotalEnergies : le groupe propose d'avancer les négociations annuelles obligatoires
Tandis que la CGT a annoncé la reconduction du mouvement de grève au sein de TotalEnergies, le groupe a fait une proposition.
Publié le 10-10-2022 par Nomwenn Guengant
La grève se poursuit chez TotalEnergies et la situation dans les stations françaises est tendue. Le Gouvernement a fait pression sur la CGT et la direction du groupe. « J'appelle vraiment à la responsabilité, les directions et les représentants des salariés de ces entreprises pour que ces négociations salariales - puisque c'est de ça qu'il s'agit [les salariés réclament une hausse de 10 % des salaires mais aussi l'embauche de leurs « collègues précaires »] - aboutissent et ne pénalisent pas les Français » a déclaré la première ministre Elisabeth Borne. À l'heure actuelle, plus de 20 % des stations françaises connaissent des difficultés d'approvisionnement.
Patrick Pouyanné fait une promesse
La direction du groupe a fait savoir que cette année, elle a augmenté les salaires de 3,5 % en moyenne. Une séance de négociations, pour les salaires de 2023, doit normalement être organisée le 15 novembre prochain. Toutefois, TotalEnergies a proposé hier dimanche 9 octobre de l'avancer. « Sous réserve de la fin des blocages des dépôts et de l'accord de l'ensemble des partenaires sociaux, la Compagnie propose d'anticiper au mois d'octobre la Négociation Annuelle Obligatoire qui était prévue en novembre. » Et, dans une vidéo diffusée en interne, Patrick Pouyanné a confirmé que les résultats de 2022 sont exceptionnels. « Tous les collaborateurs, tous nos collègues recevront leur juste récompense sur leur fiche de paie avant la fin de l'année » a-t-il ajouté. La CFDT, de son côté, n'approuve pas ce mouvement de grève « préventif » mais soutient la demande de revalorisation des salaires des employés de TotalEnergies.
Les dernières actualités
Publié le 02/05/2024 à 10:42:31
Microsoft va investir des sommes gigantesques dans l'IA et le cloud en Asie du Sud-EstPublié le 02/05/2024 à 10:42:27
E-commerce : les sites chinois comme Shein ou Temu font de l'ombre aux plateformes européennes de commerce en lignePublié le 02/05/2024 à 10:42:23
Japon : la faiblesse du yen fait le bonheur des touristesPublié le 02/05/2024 à 10:42:19
Crise de l'agriculture : réunion cruciale entre Emmanuel Macron et les syndicats agricolesPublié le 02/05/2024 à 10:42:15
Malgré le rebond de l'inflation, la Fed maintient ses taux échangés et écarte une haussePublié le 02/05/2024 à 10:42:11
Le système de santé français en quête de remèdesPublié le 02/05/2024 à 10:42:10
Malgré la chute des ventes de Dacia, Renault progresse plus vite que Stellantis en FrancePublié le 02/05/2024 à 10:42:06
Sous-marins : les 13 campagnes à l'exportation de Naval GroupPublié le 02/05/2024 à 10:42:02
Investissements étrangers : la France reste championne d’Europe de l’attractivité économiquePublié le 02/05/2024 à 10:41:55
Construction en bois : comment la France veut rattraper son retard en 2030Publié le 01/05/2024 à 10:42:11
Fermeture de l'A13 : les covoitureurs ne paieront que la moitié du péage de l'A14Publié le 01/05/2024 à 10:42:11
Vers l'irréversibilité de la construction du porte-avions de nouvelle générationPublié le 01/05/2024 à 10:42:11
Pourquoi la trajectoire de 1% de croissance promise par le gouvernement est possiblePublié le 01/05/2024 à 10:42:07
Meta visé par Bruxelles : le crash-test du DSA contre l'ingérence étrangère à la veille des électionsPublié le 01/05/2024 à 10:42:02
L’IA, vorace en énergie, va-t-elle faire flamber la facture énergétique ?Publié le 01/05/2024 à 10:42:02
Arnaud Lagardère ou la longue chute d’un héritier du capitalisme françaisPublié le 01/05/2024 à 10:42:01
Nucléaire : EDF et le sud-coréen KHNP en finale pour le juteux marché des EPR tchèquesPublié le 01/05/2024 à 10:42:01
Réformes : ce que contient la feuille de route du gouvernement envoyée à Bruxelles pour 2024Publié le 01/05/2024 à 10:41:56
Les vins de Bordeaux en croisade contre « les prix inadmissibles »Publié le 01/05/2024 à 10:41:53
Automobile : l'Etat compte s'immiscer dans les tensions entre constructeurs et fournisseurs