Grèce : le projet d'achat de frégates FDI reporté au calendes grecques

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En marge du sommet européen, Emmanuel Macron n'a pas réussi à convaincre le Premier ministre Kyriákos Mitsotákis d'acquérir des frégates de défense et d'intervention (FDI) pour la marine grecque.

Publié le 23-07-2020 par Michel Cabirol

C'est toujours non. La rencontre entre Emmanuel Macron et le Premier ministre grec Kyriákos Mitsotákis, en marge du sommet européen sur le plan de relance, n'a pas permis de remettre à flot le dossier des frégates de défense et d'intervention (FDI) armées de missiles de croisière MdCN (Scalp Naval). Contrairement à son intention avant le Covid-19, la Grèce n'achètera pas prochainement des FDI, construites par Naval Group, à la France. Elle devait pourtant signer un contrat en bonne et due forme cet été pour une livraison de la première FDI prévue en 2024 (environ 40 semaines de construction), puis la seconde en 2026. Athènes a décidé d'ajourner cette acquisition. Le ministre des Finances grec Chrístos Staïkoúras évoque un report de dix ans...

Athènes mène-t-elle en bateau Paris ?

La Grèce, qui ne s'était jamais prononcée sur la facture présentée par la France, n'a pas ou n'a plus le budget pour l'achat de deux FDI à la suite de la crise économique liée au Covid-19. Ou alors les pro-américains du cabinet du francophile Kyriákos Mitsotákis ont fini par remporter cette bataille d'influence. Athènes ne pouvait mettre que 1,4 milliard d'euros sur la table. Loin, très loin de la facture présentée par la France (2,5 milliards d'euros). C'est donc la douche froide pour Naval Group, et plus précisément pour le site de Lorient, qui voit son plan de charge fortement diminué. Les FDI grecques devaient s'intercaler avec les FDI françaises, dont les deux premières doivent être livrées en 2

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