Quelques jours après l'affaire Canberra qui a beaucoup fait parler d'elle, Naval Group pourrait recevoir une bonne nouvelle. La France pourrait en effet signer un accord avec Athènes portant sur la vente de trois/quatre corvettes Gowind et trois frégates FDI (de défense et d'intervention). Mais si les retrouvailles entre Emmanuel Macron et Kyriákos Mitsotákis ont été qualifiées par certains médias « d'opération séduction », rien n'est encore joué.

Des concurrents sérieux

Car la concurrence pour la France est rude. Les États-Unis principalement mais également l'Allemagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et l'Espagne sont ainsi des candidats sérieux. Néanmoins, l'espoir est permis puisque, selon plusieurs sources, Athènes a aimé la dernière proposition de Naval Group, déposée la semaine dernière par Pierre-Eric Pommellet, PDG de la firme. Si un contrat était signé, il serait d'une valeur de cinq milliards d'euros selon Challenges. Ce serait une très bonne nouvelle (et une jolie revanche) pour Naval Group après la déception australienne. Pour l'instant, l'entreprise française n'a pas souhaité faire de commentaires. Elle préfère certainement, et à juste titre, se montrer prudente. L'annonce officielle pourrait être faite dans la journée.