Emmanuel Grégoire peut souffler. Le premier adjoint (PS) d'Anne Hidalgo chargé de l'urbanisme, de l'architecture, du Grand Paris, des relations avec les arrondissements et de la transformation des politiques publiques vient de trouver un accord avec le reste de la majorité municipale sur la refonte de porte de Montreuil.

« Secteur emblématique de la métropole du Grand Paris et de l'Est parisien, cette porte, mal adaptée aux besoins des riverains et en inadéquation avec les impératifs de l'accord de Paris, pâtit d'un aménagement autoroutier qui génère bruit, pollution et chaleur », justifie la Ville.

Moitié moins d'activités tertiaires

Dans la continuité d'ateliers de travail menés par la mairie du XXème arrondissement et dans le sillage du plan local d'urbanisme (PLU) bioclimatique adopté en juin dernier par le Conseil de Paris, l'exécutif parisien s'engage à diviser par deux la programmation d'activités tertiaires - 26.000 m² au lieu de 52.000 m² -, à sauver les puces du quartier en les plaçant au centre du futur projet, mais aussi à ne plus couper d'arbre ou, à défaut, de les transplanter.

« Nous avions quatre lignes rouges : densité, santé, puces et arbres. Grâce à la mobilisation exceptionnelle des puciers, des associations environnementales, des habitants et des militants écologistes, nous avons été entendus », réagit, pour La Tribune, Emile Meunier, président (EELV) de la commission Urbanisme, logement, Grand Paris et politique de la ville.

Lire aussiClimat : le patro

Lire la suite