En tête, Ken Paxton, Procureur Général du Texas. Avec lui, les procureurs généraux de 48 états américains, des districts de Columbia et de Porto Rico. Aux abonnés absents, la Californie, où s'est installée Google, et l'Alabama. Ken Paxton a rappelé qu'il ne s'agissait pas d'un procès mais bien d'une enquête afin d'isoler d'éventuelles preuves. Cette investigation bipartite est jugée 'préliminaire', les procureurs généraux souhaitant l'étendre à terme à l'ensemble des activités de Google. 

Des résultats de recherche biaisés ?

L'enquête se penche sur ses activités de moteur de recherche et de régie publicitaire. Lors de la conférence, Karl Racine, Procureur Général de Washington D.C., a rappelé sa 'domination évidente' en tant qu'outil de recherche. Il a soulevé les conséquences pour les petites structures, qui pourraient se trouver pénalisées. Car la justice suspecte le moteur d'avoir modifié les résultats de recherche pour favoriser son entreprise, dirigée en France par Paul Manicle.

Géant de la publicité

Google est par ailleurs soupçonné d'avoir acquis des entreprises représentant une concurrence et de s'être servi de son potentiel informationnel pour se distinguer sur le marché. Paxton a souligné l'hégémonie du groupe dans la publicité numérique 'au niveau de l'achat, de la vente et des enchères.' La justice américaine s'inquiète des effets de ce contrôle sur les entreprises, qui seraient contraintes de passer par Google, et sur les consommateurs. La conférence a également abordé les questions de respect de la vie privée.