GL Events réfute les accusations de Mediapart

GL Events réfute les accusations de Mediapart

Mis en cause par Mediapart pour des ristournes accordées à La République En Marche, GL Events a fait le point sur le dossier, chiffres à l'appui. Ces déclarations constituent un démenti cinglant à Mediapart, tant les montants accordés divergent de ceux avancés par le journal d'Edwy Plenel.

Publié le 30-04-2018 par Laurent Baquista

Un démenti, factures à l'appui

 

Dans un communiqué de presse publié ce matin, le groupe de communication événementielle GL Events a fait le point, chiffres à l'appui, sur les allégations du quotidien Mediapart concernant des ristournes importantes accordées par le groupe au parti d'Emmanuel Macron lors de l'organisation de certains meetings. Selon GL Events, il est totalement faux d'affirmer que La République En Marche (LREM) a bénéficié d'un traitement de faveur et de rabais plus importants que la norme. Selon le directeur financier du groupe de communication, « GL Events a réalisé les prestations qu'il fournit chaque année à plus de 5 000 organisateurs, dans le strict cadre de relations commerciales habituelles ».

Par ailleurs, le groupe souligne, factures à l'appui, que la réalité des montants des prestations incriminées est « très loin des conclusions annoncées par Mediapart qui n'a mentionné que les remises faites sur la location d'espaces, en oubliant la globalité des dépenses de cet événement et les conditions de son organisation ».

 

Une remise habituelle en basse saison

 

Mediapart pointe du doigt deux événements particuliers : tout d'abord le meeting organisé à la Maison de la Mutualité, le 12 juillet 2016, pour le lancement du mouvement La République En Marche ; ensuite le très fameux meeting du 16 décembre 2016, au Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris.

Pour le premier, celui de La Mutualité, le directeur financier de GL Events, Erick Rostagnat, a indiqué que « la facture globale de cet événement s'est élevée à plus de 92 000 euros HT, comprenant la location des espaces, les services et les prestations de restauration pour un événement d'une durée de 4 heures ». Une remise de 21% a été accordée à LREM à cette occasion, ce qui correspond à un montant de 19 811 euros. Selon Erick Rostagnat, « il s'agit ici d'une remise usuelle en période estivale à Paris par les gestionnaires de sites événementiels, dans un contexte de concurrence très forte et de faible activité pendant la période d'été ».

 

Remise sur les chaises

 

Pour le second meeting incriminé par Mediapart, celui de la Porte de Versailles, véritable lancement de la campagne d'Emmanuel Macron, LREM a bénéficié d'une remise de 20%, mais seulement sur la location de chaises. En effet, LREM avait commandé la location de 5 000 chaises, et organisé pour cela une mise en concurrence spécifique des prestataires parisiens. Compte tenu du volume commandé, et de la vive concurrence de cet appel d'offres, GL Events a donc baissé ses prix habituels de 20% pour emporter le marché.

Par ailleurs, les organisateurs du meeting avaient souhaité mettre eux-mêmes en place les chaises, en s'appuyant sur les ressources humaines du mouvement, à savoir ses militants et sympathisants. Cette opération de mise en place n'a donc pas été facturée, puisqu'elle n'a pas été assurée par les équipes de GL Events. Habituellement, la mise en place d'un aussi grand nombre de chaises est facturée 3 600 euros.

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