1000 emplois créés comme prévu

Le groupe américain General Electric a confirmé hier soir que sa filiale française allait procéder à 1000 créations de postes dans les trois ans à venir. Cette création de 1000 nouveaux emplois n'inclut pas les 500 emplois américains qui vont être délocalisés en France suite à la signature d'un accord d'assurance-crédit avec la Coface. En tout, ce seront donc 15500 collaborateurs qu'emploiera GE France, au lieu des 14000 actuels. La nouvelle a été confirmée hier par Mark Huntchinson, Président Directeur Général de GE Europe, et Clara Gaymard, Présidente de GE France, à l'occasion d'un point de presse.

Ces créations d'emplois seront situées principalement à Paris et à Belfort. Début 2016, la filiale française du conglomérat américain va créer un centre de recherche à Paris sur le modèle de celui situé à San Ramon en Californie. Il emploiera dans un premier temps 250 ingénieurs et développeurs focalisés sur la thématique de la transformation digitale de l'entreprise. Mark Huntchinson a souligné, compte tenu du caractère éminemment porteur de cette activité que « nous nous engageons pour 250 emplois" mais "il est fort possible qu'il y en ait beaucoup plus avec le temps ».

Infuser le talent français dans le groupe

Toujours dès le début de l'année 2016, GE va également recruter sur le site de Belfort 310 profils « hautement qualifiés », dans le domaine de l'ingénierie et de la technologie, notamment pour assurer la conception et la fabrication de composants et de pièces. Par ailleurs, 240 autres postes seront créés dans le cadre « des programmes de leadership de GE », destinés à recruter et à former de jeunes talents reconnus comme des « hauts potentiels ». Pour Mark Huntchinson, ces recrutements sont particulièrement importants : « Ce seront les futurs dirigeants. C'est l'infusion du talent français dans le groupe », a-t-il déclaré lors du point de presse.

A terme, la France sera le siège de cinq activités majeures du groupe : énergies renouvelables, éolien maritime, hydroélectricité, réseaux de distribution, et nucléaire. Afin de compenser également les départs, le groupe devra également embaucher 3700 personnes.