Frégates FDI : la France va-t-elle enfin faire monter la Grèce à bord ?

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La ministre des Armées Florence Parly sera à Athènes dimanche et lundi pour une visite importante sur le projet de vente par Naval Group de deux frégates d'intervention et de défense à la marine grecque. Tout parait être en bonne voie mais la France doit lever encore des points bloquants.

Publié le 24-02-2020 par Michel Cabirol

La visite de Florence Parly à Athènes (dimanche et lundi) est très importante. Elle n'est pas encore à quitte ou double pour la vente de deux frégates de défense et d'intervention (FDI) par Naval Group à la marine grecque. Mais l'enjeu de la visite de la ministre des Armées, qui va rencontrer le Premier ministre grec Kyriákos Mitsotákis et son homologue, le ministre de la Défense Nikos Panagiotopoulos, sera de faire monter de façon irréversible les grecs à bord de la FDI.

En tout cas, tout est pratiquement en place pour que Naval Group remporte un nouveau beau succès à l'exportation. "C'est une affaire chaude", a estimé vendredi le PDG de Naval Group Hervé Guillou lors de la présentation des résultats 2019. Mais au moindre couac majeur, les Italiens, et plus particulièrement Fincantieri, qui officiellement reste neutre sur ce dossier dans le cadre de la société commune Naviris, sont prêts à sauter sur Athènes pour rafler la mise. Tout comme l'américain Lockheed Martin associés... aux Italiens.

Un climat positif entre Athènes et Paris

Le dossier de Naval Group avance bien en raison d'un climat politique très favorable entre Athènes et Paris, qui soutient la Grèce face à son voisin turc sur plusieurs dossiers jugés stratégiques par les Grecs (Chypre, Libye notamment). Sur fond de tensions en Méditerranée orientale, le gouvernement grec conservateur a, en un seul mois, renforcé sa coopération stratégique avec Paris et relancé un accord militaire avec Washington. Début février, u

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