France : pourquoi l'effort de guerre pour l'Ukraine se fracasse devant les réalités économiques
En dépit des efforts pour imposer ce concept, l'économie de guerre reste très limitée à une petite série d'équipements militaires très ciblée : obus de 155 mm, artillerie, défense sol-air, missiles de croisière. Surtout, ce concept se fracasse sur la dure réalité de la situation économique de la France.
Publié le 24-02-2024 par Michel Cabirol
« L'économie de guerre aujourd'hui ? Maintenant, il faut passer de la parole aux actes. En tout cas, nous, on ne la voit pas en France », résume cruellement pour La Tribune un patron du secteur de la défense, dont la société est pourtant très concernée. En pleine croissance, son entreprise est boostée... par les commandes à l'export de pays proches de la Russie. « Les efforts (en matière d'économie de guerre, ndlr) qui devraient être faits ne le sont pas, ou en tout cas pas avec les résultats escomptés », a asséné mi-janvier le président de la Commission des Affaires étrangères et de la défense du Sénat, Cédric Perrin, qui s'oppose au ministre des Armées, Sébastien Lecornu sur ce dossier.
Face à l'impressionnant effort de guerre russe, Emmanuel Macron semble aujourd'hui un peu moins enthousiaste qu'en juin 2022 quand, à la surprise générale, il a lancé le fameux concept de l'économie de guerre. « Nous entrons dans une économie de guerre, ce qui est un changement pour beaucoup d'entre nous, soyons lucides, qui va nous obliger à investir davantage pour les États », avait-il alors expliqué, lors de l'inauguration du salon d'Eurosatory en juin 2022. D'autant que la guerre en Ukraine dure déjà depuis deux ans et est partie pour durer à moins d'un effondrement spectaculaire de Kiev. « Soyons clairs, même si nous produisons beaucoup plus rapidement, si nous comparons nos efforts de guerre à ceux de la Russie aujourd'hui, ce n'est pas la même échelle. Ils ont réussi à complètement ad
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