First Republic : la reprise par JPMorgan Chase ne dissipe pas toutes les inquiétudes

Un logo jpmorgan est vu a new york

La reprise annoncée lundi de First Republic par JPMorgan Chase apporte une bouffée d'air au secteur bancaire américain, fortement ébranlé depuis mars par les difficultés rencontrées par certains établissements. Elle n'élimine néanmoins pas complètement les risques liés à une récession ou à la montée des taux d'intérêt. Il s'agit de la deuxième plus grosse faillite bancaire de l'histoire des Etats-Unis après celle de Washington Mutual en 2008.

Publié le 02-05-2023 par latribune.fr

Le patron de JPMorgan, Jamie Dimon, l'a répété plusieurs fois lundi 1er mai lors d'une conférence avec des journalistes. Le rachat de First Republic, après sa prise de contrôle par les autorités américaines, par sa banque, « va aider à stabiliser le système ». Il s'agit de la deuxième plus grosse faillite bancaire de l'histoire des Etats-Unis après celle de Washington Mutual en 2008.

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First Republic était sous forte pression depuis les défaillances rapprochées de deux établissements au profil similaire début mars, Silicon Valley Bank et Signature, aussi saisies par les régulateurs. Selon l'accord noué lundi, la plus grosse banque du pays va récupérer tous les dépôts de First Republic, ainsi que presque tous ses actifs, tandis que ses agences pourront rouvrir lundi selon les modalités habituelles.

Le rachat par JPMorgan, « une bonne opération »

Dans le détail, l'opération implique que les prêts de First Republic doivent être réévalués à la baisse et l'agence en charge de garantir les dépôts, la FDIC, a accepté d'assumer une partie de ces pertes. Le coût de ce sauvetage est estimé à environ 13 milliards de dollars, une somme qui proviendra des cotisations versées par les banques. L'opération prévoit aussi que JPMorgan verse 10,6 milliards de dollars à la FDIC.

Pour le responsable de la fédération bancaire américaine ABA, Rob Nichols, l'accord montre que le secteur a des re

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