Une coentreprise en cours de création

Direction la Chine pour Figeac Aero ! Ce matin, le sous-traitant aéronautique français a annoncé via un communiqué de presse qu'il venait de signer un partenariat avec l'entreprise chinoise Shandong Nanshan Aluminium en vue de s'implanter dans l'empire du Milieu. Plus précisément, l'accord officialisé ce jour indique que celui qui est spécialisé dans la fabrication de pièces pour l'industrie aéronautique et le fabricant d'aluminium créeront ensemble « une unité de production en Chine », dotée d'un capital de 20 millions de dollars, qui sera dédiée à la fabrication de pièces en aluminium.

Celles-ci, de moyenne et grande dimensions, seront ensuite utilisées « pour une large gamme d'applications », dans le domaine des industries aéronautique et aérospatiale, précise le communiqué diffusé ce lundi. En matière de parts détenues dans la coentreprise, l'égalité parfaite sera de mise, puisque Figeac Aero comme Shandong Nanshan posséderont chacun 50 % de cette nouvelle société en cours de création.

La Chine, un terrain à conquérir

Pour le groupe créé en 1989 par Jean-Claude Maillard, toujours à sa tête aujourd'hui, cette opération a pour but de permettre à Figeac Aero, déjà présent en France, aux États-Unis, au Maroc, en Tunisie et au Mexique, de s'implanter de façon simple et naturelle en Chine, « l'un des marchés aéronautiques les plus prometteurs au monde » selon la direction du groupe français, qui veut donner une nouvelle dimension à son savoir-faire déjà reconnu en Europe en matière d'usinage. À long terme, ce partenariat devrait également permettre à l'entreprise française, qui fournit notamment du matériel aux groupes Airbus, Stelia Aerospace ou encore Safran et Spirit, de s'implanter sur l'ensemble des marchés asiatiques.

Si Figeac Aero décide de se lancer aujourd'hui, c'est notamment parce que l'entreprise française est portée par de bons résultats lors du premier semestre de son exercice décalé : sur la période, le groupe, qui vise un chiffre d'affaires annuel dépassant les 650 millions d'euros d'ici 2020, a ainsi réalisé un bénéfice net de 15,7 millions d'euros. Place, donc, à l'accélération sur le plan international pour améliorer toujours plus ces performances.