Une coentreprise

Le Salon international de l'aéronautique de Farnborough n'est pas qu'un grand supermarché où Airbus et Boeing vendent leurs appareils. Il est aussi pour tous les industriels du secteur de la construction aéronautique, y compris les équipementiers, un endroit où se tissent des relations, voire se concluent officiellement des accords.

Ainsi, le partenaire de référence des grands industriels de l'aéronautique, Figeac Aéro, y a annoncé hier soir la signature d'un accord avec le groupe chinois Shandong Nanshan Aluminium, afin d'y créer une coentreprise, Nanshan Figeac Aéro Industry.

Nanshan Figeac Aéro Industry exploitera une unité de production en Chine, dans le but d'y produire des pièces usinées et des structures métalliques de moyenne et grande dimension pour la construction aéronautique et spatiale.

La société, dont le capital s'élève pour l'instant à 20 millions de dollars américains, sera détenue à parts égales par la PME lotoise et par le groupe chinois. La création de cette joint-venture est entièrement financée par les fonds propres des deux groupes.

S'ouvrir le marché chinois

Cette opération illustre la volonté de Figeac Aéro de se développer toujours plus, et de parvenir à un chiffre d'affaires de plus de 650 millions d'euros dans les années à venir. En outre, il fait suite à d'autres opérations d'internationalisation, qui lui ont permis de se rapprocher de ses clients sur les divers continents, ou de s'implanter en zone low cost pour certains types de production. Figeac Aéro s'est ainsi implanté en Amérique du Nord, comme il l'était déjà dans le Maghreb. Avec Nanshan Figeac Aéro Industry, il s'ouvre les portes d'un marché chinois particulièrement dynamique, sur lequel les avionneurs eux-mêmes ont pris place, afin de se rapprocher eux aussi de leurs clients principaux, les compagnies aériennes chinoises.

Comme le souligne le communiqué de presse du groupe Figeac Aéro, « ce partenariat industriel représente une avancée décisive pour Figeac Aéro qui deviendra le premier sous-traitant français à s'implanter sur le marché chinois, en passe de devenir un des marchés les plus prometteurs au monde ».