Une grande première pour Figeac Aéro

L'équipementier aéronautique lotois a annoncé ce matin, non sans fierté pour une PME située à Figeac, avoir décroché un premier contrat direct avec l'avionneur américain Boeing. Grâce à ce contrat, Figeac Aéro peut désormais se targuer d'être un « partenaire de référence » pour tous les industriels de l'aéronautique, puisque l'entreprise de la famille Maillard est devenue, après Airbus et Embraer, un fournisseur direct de Boeing International Corporation.

Ce premier contrat avec Boeing « porte sur la production de pièces de structure en aluminium de grandes dimensions pour le programme 777X de Boeing », a indiqué le groupe dans son communiqué de presse. Les pièces seront mises en production sur le site américain de Figeac Aéro, situé à Wichita, véritable pôle d'excellence aéronautique en Amérique du Nord pour les opérations d'usinage et de traitement de surface. Depuis 2014, date à laquelle Figeac Aéro a ouvert son usine de Wichita et son bureau commercial de Dallas, les efforts du groupe lotois pour percer le marché américain ont donc été couronnés d'un succès total.

Objectif maintenu

Jean-Claude Maillard, le président-directeur général et fondateur de l'équipementier aéronautique français, s'est bien entendu réjoui de ce premier contrat direct signé avec Boeing : « c'est un grand honneur pour le groupe d'être sélectionné pour la première fois par Boeing en tant que fournisseur direct. Cet accord confirme la position que Figeac Aéro occupe dans le monde en tant que sous-traitant de référence de la filière aéronautique. Ceci est le résultat de notre capacité à répondre aux exigences de ce marché en termes de technologies, de disponibilité opérationnelle et de compétitivité, qui ont été des éléments déterminants dans le cadre de ce contrat », a déclaré le patron fondateur de Figeac Aéro.

Par ailleurs, avec ce nouveau contrat, dont le montant n'a pas été dévoilé, Figeac Aéro franchit une nouvelle étape dans son plan stratégique, qui a pour ambition de doubler l'activité du groupe. Comme l'a en effet rappelé Jean-Claude Maillard, « ce nouveau marché vient conforter notre objectif de chiffre d'affaires à mars 2020 de 650 millions d'euros ».