Faurecia sur le point de racheter Clarion ?

Faurecia sur le point de racheter Clarion ?

Ce matin, l'équipementier automobile Faurecia a annoncé son intention de racheter l'équipementier japonais Clarion, avec une offre d'achat déjà lancée.

Publié le 26-10-2018 par Bertrand Dampierre

Une offre déjà lancée

 

Nouvelle acquisition en vue pour Faurecia en cette fin de mois d'octobre 2018. En tout cas, ce matin, le groupe français d'ingénierie et de production d'équipements automobiles a diffusé un communiqué de presse pour faire part de son intention de racheter Clarion, une entreprise japonaise spécialisée dans les systèmes de navigation automobile. Faurecia, qui développe, fabrique et commercialise à la fois des sièges, des systèmes d'intérieur et des technologies de contrôle des émissions, a d'ores et déjà fait une offre de rachat dont le montant total équivaut à 1,1 milliard d'euros environ (141 milliards de yens).

Dans le même temps, le groupe français, actuellement dirigé par Patrick Koller, a aussi conclu des accords avec le conglomérat japonais Hitachi, qui possède actuellement 63,8 % des parts du capital de Clarion.

 

De l'action sur le marché asiatique

 

Présent dans une quarantaine de pays au travers de près de 100 000 collaborateurs, Faurecia prépare activement le terrain car le groupe entend prochainement lancer une offre publique d'achat concernant l'acquisition de l'intégralité des actions de Clarion, qui a réalisé un chiffre d'affaires estimé à 1,4 milliard d'euros dans le cadre de son exercice fiscal clos fin mars 2018. Pour l'équipementier automobile français, une telle opération trouve sa place dans sa « stratégie d'intégration systèmes du cockpit », comme le révèle le communiqué, sans dévoiler plus de détails.

En marge de cela, toujours en Asie cette semaine, Faurecia vient d'annoncer la création d'une nouvelle coentreprise avec l'équipementier automobile chinois Liuzhou Wuling Automotive Industry. Celle-ci sera dédiée aux systèmes de contrôle des émissions et vise un chiffre d'affaires annuel de 600 millions de renminbis d'ici 2023, soit 75 millions d'euros environ.

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