Le Comité de Supervision, en forme d'organe d'appel, s'inscrit dans la lutte contre les contenus haineux et extrémistes. Les utilisateurs pourront s'y adresser pour discuter la position de l'entreprise sur des publications spécifiques. S'il ne pourra pas instaurer de normes, il contraindra l'entreprise à répondre publiquement à ses délibérations. Le fonctionnement de cette nouvelle entité sera encadré par une charte, assortie de divers règlements. Des textes qu'elle sera, une fois en activité, seule à pouvoir modifier. 

Un comité ouvert aux utilisateurs ?

Les premières nominations pourraient être faites d'ici la fin de l'année par Facebook. Les membres choisis participeront ensuite à la sélection du reste de leur équipe. Le Comité devrait finalement se composer, au maximum, de quarante personnes. Via un portail dédié, des utilisateurs pourront aussi soumettre des candidatures pour intégrer ce conseil. Tous seront passés au crible avant le début de leur mandat, qui sera exercé à temps partiel. Une fois leur mission lancée, ils seront seuls responsables des sélections de profils pour intégrer leurs rangs. 

Des décisions contraignantes

Facebook, géré en France par Susan Taylor, a évoqué une mise en marche en 2020, avec des premiers cas signalés par l'entreprise. Quant aux utilisateurs, ils pourront commencer à s'y référer dans le courant du premier semestre 2020. D'abord soumis à un panel de cinq membres, les cas seront ensuite communiqués à l'ensemble du comité. À l'issue de leur délibération, la décision émise sera contraignante.