Et si Fincantieri était le plus féroce des concurrents de Naval Group

Le rachat des chantiers de l'atlantique par fincantieri se complique

Maroc, Arabie Saoudite, Grèce, Indonésie... Fincantieri croise le fer partout où il le peut avec Naval Group, poussé dans ses retranchements.

Publié le 03-11-2021 par Michel Cabirol

En dépit de la société commune Naviris avec Naval Group, Fincantieri se montre l'un des concurrents les plus féroces pour le groupe français dans des pays jusqu'ici plutôt favorables à la France. C'est le cas au Maroc, en Arabie Saoudite et en Grèce mais aussi en Indonésie, qui a déjà commandé à Fincantieri des frégates FREMM. Le groupe italien est très agressif sur les marchés à l'export. Et sans état d'âme. Ainsi, Fincantieri a conclu avec le chantier espagnol Navantia un protocole d'accord (MoU) afin de renforcer leur relation et "d'explorer les avantages communs d'une collaboration élargie dans les domaines naval et maritime", ont annoncé mardi les deux entreprises, qui vont signer cet accord ce mercredi.

L'Italie très présente au Maroc

Au Maroc, qui a acheté en 2008 à la France une frégate FREMM baptisée Mohammed VI mise en service en 2014, Fincantieri tente de convaincre le roi et la marine royale de s'offrir deux frégates FREMM de lutte anti-sous-marine. Les Italiens tentent de forcer le passage et poussent leur avantage, profitant entre autres des relations glaciales entre le Roi Mohammed VI et Emmanuel Macron. Selon des sources concordantes, une délégation italienne était présente début octobre au Maroc pour faire avancer le dossier des deux FREMM. Pour les Italiens, ce n'est pas encore gagné car Rabat souhaite plutôt acheter trois autres patrouilleurs de 80/90 mètres après celui acheté à Navantia pour un prix exorbitant. Selon nos informations, le chantier néerlanda

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