'Il se peut qu'elles ne soient pas essentielles pour Disney"

Disney n'a pas caché les difficultés qui sont les siennes depuis quelques mois. Après avoir rappelé en urgence son ancien PDG Bob Iger pour reprendre les rênes du groupe, Disney est aujourd'hui lancé dans une course effrénée à l'économie. Si l'emblématique PDG confie avoir accompli, avec ses équipes, un important travail en sept mois, celui-ci est encore insuffisant. Invité jeudi matin sur CNBC, au lendemain de l'annonce de la prolongation de son contrat de deux ans jusqu'en 2026, Bob Iger a laissé entendre que l'entreprise pourrait se séparer de ses actifs de télévision linéaire. Le groupe de divertissement américain possède un portefeuille de chaînes très important, acquis au fil des décennies, comme ABC, ESPN, National Geographic ou FX, acquise grâce au rachat de la 20th Century Fox. 'Il se peut qu'elles ne soient pas essentielles pour Disney", a déclaré Bob Iger, précisant toutefois que la créativité émanant de ces chaînes était essentielle pour Disney.

ESPN pourrait échapper au projet

Si les chaînes de télévision de Disney sont aujourd'hui menacées, l'une d'elles semble néanmoins échapper au projet de cession. Il s'agit de la chaîne ESPN, au sujet de laquelle Bob Iger a assuré que Disney était prêt à trouver un partenaire stratégique, qui pourrait prendre la forme d'une coentreprise ou d'une cession de participation. L'inquiétude est en revanche grande dans les rangs de la chaîne ABC, rachetée par Disney en 1996, et qui fait pourtant figure de poule aux oeufs d'or avec des programmes tels que Grey's Anatomy ou Good Doctor. Des programmes diffusés en France sur Disney +, la plateforme de streaming du groupe. Une plateforme qui peine à se faire une place dans ce milieu très concurrentiel, face aux géants Netflix et Amazon Prime.