ENI, entreprise italienne concurrente d'Engie notamment, a été convoquée par le ministère de la Transition énergétique. Cette rencontre a été l'occasion pour ENI d'avouer ne pas avoir correctement pris en compte le bouclier tarifaire lors de l'établissement de nombreuses factures.

Des mesures correctrices bientôt mises en place

Rappelons que ces dernières semaines, de nombreux clients ENI ont eu la mauvaise surprise de recevoir des factures de rattrapage très élevées, à quatre voire cinq chiffres. Nombreux sont celles et ceux qui se sont plaints des montants facturés par la société italienne. Un groupe Facebook baptisé « Victimes d'ENI et de leurs manigances » a même vu le jour. Or, comme révélé par le Parisien, Agnès Pannier-Runacher a décidé de convoquer l'entreprise italienne qui a admis des erreurs de facturation qui concernent tout de même 100 000 contrats. « Les dirigeants d'ENI ont reconnu des envois d'échéanciers erronés de facture à certains de leurs clients ayant renouvelé leurs contrats au second semestre 2022, notamment car ils ne reprenaient pas intégralement les mesures de protection gouvernementales. » C'est ce qu'a expliqué le ministère au Parisien. Des mesures correctrices vont donc être mises en place par ENI - on ne sait toutefois pas encore quand -, une nouvelle rassurante pour les nombreux clients concernés.