Energie : comment la laiterie Laïta substitue le bois en fin de vie au gaz naturel

Laïta chaufferie biomasse

Le groupe coopératif agricole Even veut rendre ses activités laitières moins dépendantes des énergies fossiles. A ce titre, il vient de signer un partenariat avec l'entreprise Guyot énergies. Objectif, remplacer une partie du gaz naturel utilisé pour le site de la coopérative laitière Laïta à Créhen (22) par l'énergie bois. Une chaufferie biomasse alimentée en énergies renouvelables sera ainsi construite l'an prochain, pour une mise en service en 2025. A travers cette opération, Even espère ainsi réduire ses émissions de moitié. Elle inaugure aussi un nouveau filon : le recyclage de déchets bois jusque-là voués à l'enfouissement.

Publié le 25-09-2023 par Pascale Paoli Lebailly

« C'est une première industrielle en Bretagne », affirme d'emblée la coopérative Even, numéro 1 du lait en Bretagne, dans un communiqué. Pour réduire sa dépendance aux énergies fossiles et l'impact environnemental global de ses activités laitières, donc bovines, elle se tourne vers l'énergie verte. Pour cela, elle a conclu un partenariat avec Guyot énergies

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Ce producteur breton d'énergies bas carbone, filiale du groupe brestois éponyme, et spécialiste de la valorisation des déchets, va construire en 2024, sur le site Laïta de Créhen (22), un des sept du pôle laitier d'Even, une chaufferie biomasse, ont annoncé les deux entreprises. D'une capacité de 9 mégawatts, celle-ci sera alimentée avec du bois en fin de vie. Elle devrait permettre au groupe Even de réduire de moitié les émissions de CO2 de sa laiterie à horizon 2025.

« Cette chaufferie biomasse, implantée à proximité du site Laïta, permettra d'alimenter en vapeur les différents ateliers de transformation laitière, dont la tour de séchage, qui fabrique des poudres de lait premium », précise Christian Griner, directeur général d'Even.

16 millions d'euros

Lancé en 2017 et lauréat de l'appel à projets Biomasse Chaleur Industrie Agriculture et Tertiaire (BCIAT) depuis 2018, ce projet, dont le coût est évalué à 16 millions d'euros, substituera ainsi une partie du gaz naturel utilisé par l'usine par de l'énergie issu

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