En pleine crise du coronavirus, Engie veut accélérer sa mue

Engie, a suivre a la bourse de paris

Le groupe énergétique français vise notamment une "plus grande sélectivité" de ses activités, prévoyant en particulier d'abandonner les services les moins rentables. Au premier trimestre, ses résultats ont flanché.

Publié le 13-05-2020 par Jérôme Marin

Entre l'éviction d'Isabelle Kocher, son ancienne directrice générale désavouée en février par le conseil d'administration et partie trois semaines plus tard, et la propagation rapide de l'épidémie de coronavirus, le premier trimestre a été animé chez Engie. Il s'est terminé sur une baisse des résultats financiers: sur la période, le groupe énergétique français a accusé un repli de 3,7% de son chiffre d'affaires, à 16,5 milliards d'euros, et de 6,6% de son résultat opérationnel courant, à 1,9 milliard d'euros.

Le pire reste à venir

"Nos résultats sont résilients malgré les premiers effets de la crise", assure cependant Judith Hartmann, la directrice financière d'Engie, qui fait partie de la direction collégiale assurant l'intérim à la tête de l'entreprise en attendant la nomination d'un nouveau patron. Et de souligner notamment la croissance organique du résultat opérationnel une fois exclu le manque à gagner provoqué par des températures hivernales plus clémentes en France. Pas de quoi cependant rassurer les investisseurs: mardi, l'action de l'entreprise a en effet chuté de 4,3% sur le marché parisien.

Car le pire reste encore à venir, alors que les mesures de confinement, en France notamment, n'ont été mises en place que mi-mars. La société se garde bien d'ailleurs d'anticiper publiquement les dégâts. "Il serait peu représentatif de donner un chiffrage de l'impact du covid: chaque semaine est différente de l'autre", justifie Judith Hartmann. En avril, Engie avait retiré ses

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités