En France, Canal+ continue de broyer du noir

Maxime Saada

Le groupe de télévision payante a confirmé qu'il allait tailler à la hache dans ses effectifs en France, où il est confronté à une double concurrence : celle de BeIN Sports, de SFR et de Mediapro dans le sport, et celle des plateformes Netflix ou Amazon Prime dans la vidéo par abonnement.

Publié le 11-07-2019 par Pierre Manière

Le précédent plan de restructuration n'a visiblement pas suffi. Canal+ continue de souffrir dans l'Hexagone. Le groupe a annoncé ce mardi qu'il allait une nouvelle fois tailler à la hache dans ses effectifs: son état-major veut se séparer d'environ 500 collaborateurs en France (492 exactement) sur les 2.600 qu'il compte en France, à travers un nouveau « projet de transformation ».

Au total, en ajoutant des postes actuellement inoccupés, ce sont 544 postes qui seront supprimés selon le syndicat maison PlusLibres, qui dénonce dans un communiqué « l'absence criante d'une stratégie de relance » et « déplore que la majorité des décisions prises ces dernières années vise à réduire les coûts pour servir les intérêts de notre actionnaire ».

Toutes les activités françaises sont concernées: la société de production et distribution Studiocanal, la chaîne cryptée et les chaînes gratuites à l'exception de CNews, a indiqué le patron du groupe Maxime Saada, lors d'une conférence téléphonique, rapporte l'AFP. Il n'a pas souhaité donner le détail des métiers touchés ni l'objectif d'économies recherché.

« On n'a pas réussi à enrayer les difficultés »

Maxime Saada a surtout expliqué que les précédents plans d'économies n'ont pas suffi, selon lui, à redresser la barre en France.

« En dépit des initiatives qu'on a lancées en 2015: la refonte totale de nos offres, le développement de nouveaux partenariats avec les opérateurs téléphoniques, les investissements soutenus dans les programmes (plus de

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