Un accord entre FCA (Fiat Chrysler Automobile) et la SEC (Security and Exchange Commission) a été trouvé en ce début de semaine. Le groupe automobile est accusé d'avoir induit les investisseurs en erreur en leur ayant caché le caractère limité de l'examen effectué pour vérifier les émissions polluantes de ses véhicules. Celui-ci a décidé de verser 9,5 millions de dollars pour mettre fin à ce conflit. 

Pas de commentaire du côté de FCA

Fiat Chrysler Automobile, qui compte notamment Nissan, Renault ou encore Mitsubishi (l'Alliance) parmi ses concurrents, n'a pas admis avoir effectivement caché que l'examen de ses véhicules était limité mais n'a pas non plus nié les accusations émises à son encontre. Il s'est ainsi refusé à tout commentaire concernant cette affaire et l'accord conclu avec la SCE. Ce n'est pas la première fois que le groupe FCA choisit de verser de l'argent pour mettre fin à une affaire. Début 2019, il acceptait déjà un accord de près de 800 millions de dollars alors que des plaintes avaient été déposées à son encontre pour emploi d'un logiciel illégal et falsification de tests en lien avec les émissions polluantes de ses moteurs diesel. D'ailleurs, d'autres groupes ont été pointés du doigt pour les mêmes raisons. C'est le cas notamment de Volkswagen avec la fameuse affaire du « Dieselgate » (2009-2015).