L'histoire d'Emirates Airline a débuté en 1985 avec seulement deux appareils. Jusqu'à maintenant, la compagnie, concurrente notamment d'Air France-KLM et de Lufthansa, possédait les plus grandes flottes d'Airbus A380 et de Boeing 777. Mais entre les catastrophes aériennes et la pandémie de Covid-19, l'activité de la compagnie aérienne basée à Dubaï a été durement impactée. La semaine dernière, elle a publié un communiqué annonçant des suppressions de postes mais n'a pas donné de nombres précis.

Pilotes, ingénieurs et personnel naviguant

En début de semaine, Emirates Airline aurait procédé à une première vague de licenciements. Hier, mercredi 10 juin, la deuxième vague aurait eu lieu tandis qu'une troisième serait attendue pour la fin de la semaine. Selon des sources proches du dossier ayant préféré rester anonymes en raison de la sensibilité du sujet, au moins 650 pilotes, 6 500 hôtesses et stewards et 3 000 ingénieurs seraient concernés par ces suppressions de postes. Contactée par les médias, la compagnie s'est refusée à tout commentaire. En parallèle, Emirates Airline a réaffirmé ses engagements pour la planète. En outre, à partir du 25 juin prochain, la compagnie proposera des vols vers Kaboul ce qui porte à 30 le nombre total de destinations désormais proposées aux voyageurs (Milan, Paris, Madrid, Zurich...). Cela devrait aider le groupe à améliorer ses résultats.