EDF respire : l'EPR de Flamanville évite un nouveau retard important

Plainte contre edf sur des "negligences environnementales" a flamanville

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a indiqué ce mercredi ne pas avoir d'objection de principe à la solution proposée par EDF pour résoudre les derniers problèmes observés sur le réacteur EPR de Flamanville. Alors que la construction de ce réacteur de nouvelle génération accumule les déboires depuis des années, cette mesure évite ainsi à EDF des réparations plus complexes qui auraient menacé la mise en service de Flamanville prévue fin 2022 tout en alourdissant davantage la facture. Les autres solutions auraient en effet provoqué un retard de plusieurs années. Cette annonce intervient alors que le place du nucléaire est, non seulement, l'un des sujets phares de la campagne présidentielle, mais aussi au coeur de la stratégie énergétique d'Emmanuel Macron. Après avoir annoncé un investissement d'un milliard d'euros pour développer des petits réacteurs, le chef de l'Etat envisage de lancer six nouveaux EPR en France.

Publié le 21-10-2021 par latribune.fr

EDF peut souffler. Le risque d'un nouveau gros retard s'éloigne pour l'EPR (réacteur pressurisé européen) de Flamanville dans la Manche. Accusant déjà un décalage de dix ans, un nouveau dérapage aurait fait couler beaucoup d'encre à l'heure où la place du nucléaire dans le mix énergétique français est, non seulement, l'un des sujets phares de la campagne présidentielle, mais aussi l'une des priorités du chef de l'Etat pour la France de 2030, en cas de réélection. La réussite de Flamanville est en effet critique au moment où Emmanuel Macron envisage de lancer la construction de six nouveaux EPR dans l'Hexagone pour réussir la transition énergétique. Le sujet divise. Les Insoumis et les écologistes y sont hostiles tandis que la droite, Arnaud Montebourg et l'extrême-droite sont favorables.

 Aujourd'hui, la mise en service fin 2022 de Flamanville est confortée par la décision, ce mercredi, de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Le gendarme du nucléaire a en effet, validé la solution la plus simple d'EDF pour résoudre le dernier problème observé en 2018 sur le réacteur nucléaire de 3ème génération. Une solution qui visiblement permet, selon EDF, de tenir les délais, alors que les autres pistes à l'étude pouvaient provoquer un retard de plusieurs années.

"Piquages"

Dans le détail, l'ASN a jugé "acceptable" la solution des soudures dites de "piquages" proposée par l'énergéticien pour régler le problème d'écart de conception sur les raccordements de tuyauterie. Le "piquage" corre

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