EDF : le projet Hercule « nécessaire » selon Jean-Bernard Lévy

EDF : le projet Hercule « nécessaire » selon Jean-Bernard Lévy

Tandis qu'un collectif regroupant cinquante signataires demande l'abandon du projet Hercule, le PDG d'EDF le juge quant à lui essentiel.

Publié le 11-02-2021 par Nolwenn Guengant

Pour Delphine Batho, Clémentine Autain ou encore Eric Piolle, le projet Hercule, « acte final d'un long démantèlement du service public de l'énergie en faveur du privé », doit être abandonné. C'est ce qu'ils estiment et demandent dans une tribune publiée par Le Monde. Salariés, anciens dirigeants d'EDF, politiques et autres syndicalistes considèrent que « hache à la main, "Hercule" s'apprête à découper Électricité de France au détriment de ce que l'entreprise apporte au pays depuis soixante-quinze ans ».


Un projet « nécessaire »


Le projet Hercule est actuellement en négociation avec la Commission européenne. Il aboutirait à la division d'EDF en trois entités distinctes. EDF Bleu (centrales nucléaires) resterait publique, EDF Vert (énergies renouvelables) aurait un capital ouvert à 30 % et EDF Azur (concessions hydroélectriques) serait géré indépendamment. Jean-Bernard Lévy, PDG du concurrent d'Engie, défend ce projet controversé. Il pense que la réorganisation du groupe est « nécessaire » même s'il considère qu'EDF doit rester un « groupe public intégré ». « Cette réforme Hercule est nécessaire parce que notre développement, notre croissance, nos investissements sont gravement entravés par le niveau de la dette que nous avons accumulée depuis des années, du fait de la régulation que nous appelons l'Arenh. »

 

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