Edeis reprend les actifs français de SNC-Lavalin

Edeis reprend les actifs français de SNC-Lavalin

La nouvelle société Edeis va reprendre tous les actifs français et monégasques du groupe canadien SNC-Lavalin.

Publié le 02-01-2017 par Bertrand Dampierre

Un nouvel acteur du secteur

 

La société Edeis, nouvellement créée pour l'occasion à partir d'un partenariat entre la société de participations Impact Holding de Jean-Luc Schnoebelen et le fonds d'investissement Ciclad, va reprendre comme convenu les actifs français et monégasques du groupe canadien SNC-Lavalin, spécialiste de la gestion des infrastructures, notamment aéroportuaires et portuaires. Le montant de la transaction n'a été dévoilé par aucune des parties.

Edeis a pour vocation d'être un « nouvel acteur français de l'ingénierie et de la gestion d'infrastructures complexes », créé de toutes pièces pour reprendre les actifs du Canadien. C'est Jean-Luc Schnoebelen qui en assurera la direction. Cet ancien cadre dirigeant de Bouygues et fondateur du groupe d'ingénierie Ginger dispose de toutes les compétences et expertises du secteur pour faire d'Edeis un acteur de premier plan.

 

Des actifs importants et variés

 

Les actifs cédés se composent de 13 agences d'activité d'infrastructures, du port de plaisance de Rouen pour diverses opérations, notamment de maintenance, et de 19 aéroports régionaux en gestion : Angoulême, Annecy, Auxerre, Bourges, Chalon Champforgeuil, Cherbourg, Dijon, Le Havre, Mayotte, Nîmes, Reims, Rouen, Saint-Martin, Tarbes, Toulouse Francazal, Tours, Troyes, Vannes sont les aéroports français cédés par le groupe canadien à Edeis, auxquels il faut également ajouter l'aéroport de Castellón en Espagne. En revanche, le train à crémaillère qui permet d'accéder au sommet du Puy-de-Dôme devrait être cédé plus tard dans le courant de l'année 2017. 

SNC-Lavalin est en pleine restructuration depuis plusieurs mois, suite aux bouleversements engendrés par les scandales de corruption et pots-de-vin dans lesquels le groupe canadien était impliqué. En France, la rentabilité des actifs n'était plus jugée suffisante.

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