Des salaires largement inférieurs au reste de l'Europe

Le personnel de cabine d'EasyJet basé au Portugal a entamé vendredi 21 juillet une grève de 5 jours pour demander une hausse des salaires. Cette mobilisation n'est pas la première. Les hôtesses et stewards de la compagnie avaient déjà fait grève en avril et mai dernier, dénonçant un salaire restant '90% inférieur à celui d'un collègue français', détaille le Syndicat national du personnel de l'aviation civile (SNPVAC) dans un communiqué. 'Nous voulons que les salaires accompagnent la croissance et la consolidation de la marque au Portugal', explique Ricardo Penarroias, président du syndicat. La compagnie britannique à bas coût s'est en effet fortement développée depuis plusieurs années, récupérant notamment 18 créneaux de décollage et d'atterrissage de la compagnie publique TAP, soumise à un plan de restructuration. Mais cette évolution ne s'est pas soldée par des augmentations pour le personnel.

Plusieurs vols supprimés 

Le syndicat réclame une hausse de 44 % pour les contrats à temps plein. Une demande impossible à satisfaire selon EasyJet qui indique toutefois poursuivre l'objectif de trouver un accord. Conséquence de cette grève, plusieurs vols ont été annulés au cours du week-end. Mais alors que le SNPVAC évoque 300 annulations, EasyJet démend et évoque seulement quatre suppressions de vols depuis l'aéroport de Porto. 'Nous avons l'intention de réaliser 100% des vols programmés depuis Lisbonne, Faro (sud), Funchal et Porto Santo (Madère)', précise EasyJet dans un communiqué.