« C'est notre devoir de vendre les autotests à prix coûtant. Nous attendons juste d'en avoir le droit. ». C'était le message passé par Intermarché tandis qu'E.Leclerc clamait « Distribution des autotests : bienvenue en Absurdie ». Désormais et jusqu'au 31 janvier 2022, les grandes surfaces pourront elles aussi vendre des autotests de détection antigénique du virus SARS-CoV-2 à réaliser par voie nasale.

Une décision saluée

Un arrêté a ainsi été publié hier mardi 28 décembre au Journal officiel. Signé par Olivier Véran, ministre de la Santé, il stipule que les autotests sont réservés aux personnes asymptomatiques et à un usage personnel. Dominique Schelcher, président du groupe Système U, a salué la décision du Gouvernement. « Nous allons les proposer à prix coûtant dans nos magasins dans les prochains jours. Voilà un service attendu par nos clients, tout comme les masques et les gels. » Michel-Édouard Leclerc a quant à lui estimé que le Premier ministre Jean Castex a pris « une décision juste et utile ». Les magasins E.Leclerc s'engagent aussi à proposer les autotests à prix coûtant. « Nos équipes se montreront à la hauteur des enjeux, aux côtés des pharmaciens d'officine. » Jusqu'à maintenant, les pharmacies souhaitaient conserver le monopole dans ce secteur, estimant qu'elles jouaient en plus un rôle de conseil.