Droits TV de la L1 : le foot français reste plongé dans l'incertitude
Alors que le championnat de France de football redémarre vendredi prochain, la Ligue de football professionnel (LFP), Canal+ et BeIN Sports continuent de croiser le fer devant les tribunaux concernant le paiement et la diffusion de la compétition.
Publié le 02-08-2021 par Pierre Manière
Entre la Ligue de football professionnel (LFP), BeIN Sports et Canal+, la bataille se poursuit. Depuis des semaines, ces acteurs ne cessent de s'envoyer piques sur piques devant les tribunaux. L'enjeu ? Le paiement et la diffusion du fameux lot numéro trois de la Ligue 1. Celui-ci, qui compte deux matchs par journée de championnat, a été remporté par la chaîne qatarie en 2018. Cette dernière l'a ensuite sous-licencié à Canal+, au prix coûtant de 332 millions d'euros par an.
Le problème, c'est que Canal n'en veut plus. Furieux d'avoir vu Amazon, le géant américain de la tech, remporter récemment 80% des droits de la L1 pour un prix très inférieur de 250 millions par an, la chaîne de Vincent Bolloré n'est plus du tout disposée à sortir le chéquier, et fait tout pour se débarrasser de son contrat. Canal+ a donc multiplié les procédures judiciaires. La semaine dernière, la chaîne cryptée a notamment obtenu de ne pas payer BeIN Sports, pour un temps, tant que celle-ci n'a pas engagé des poursuites contre la LFP. Dans la foulée, la LFP a assigné BeIN Sports en référé pour faire exécuter son contrat. Dans ces deux dossiers, des décisions sont attendues en début de semaine prochaine.
La menace d'un « écran noir »
Si Canal+ est finalement obligé d'honorer son contrat, et que la LFP obtient gain de cause vis-à-vis de BeIN Sports, la situation pourrait rapidement se décanter. « Canal+ sera tenue d'exécuter le contrat (...) et paiera BeIN, qui devra en retour payer la LFP », souligne Arn
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