Un « prolongement naturel »

Miser toujours plus sur le digital pour offrir un service complet à ses utilisateurs, c'est le nouveau défi que se lance Doctolib en ce début d'automne 2018. Ce matin, la start-up française qui fournit un service en ligne de prise de rendez-vous et de gestion de rendez-vous médicaux vient de franchir un nouveau cap dans son développement en annonçant son entrée sur le marché de la téléconsultation médicale en France.

Doctolib, qui se donne pour mission de mettre en relation des patients et des professionnels de la santé en s'imposant comme le leader en la matière sur le marché français, a fait savoir via la diffusion d'un communiqué de presse qu'elle se lancera prochainement dans l'organisation de consultations médicales se déroulant uniquement en ligne par visioconférence et remboursées par l'assurance maladie depuis le 15 septembre dernier. Pour justifier cette nouveauté, le groupe fondé en 2013 et actuellement dirigé par Stanislas Niox-Chateau a expliqué que la téléconsultation constitue « un prolongement naturel » des activités initiales de Doctolib.

Lancement le 1er janvier prochain

Avant de lancer son service de téléconsultation médicale au grand public, Doctolib, qui a fait l'acquisition de MonDocteur au cours de l'été en portant dès lors à 60 000 le nombre de professionnels de santé inscrits sur sa plate-forme, mènera d'abord un test auprès de 500 praticiens partenaires. La start-up entend tout mettre en oeuvre pour permettre à ses utilisateurs de profiter d'un service de qualité qui respectera les principes définis par l'assurance maladie pour assurer un remboursement.

Ces téléconsultations devront passer par le médecin traitant et devront être proposées par les médecins à des patients déjà connus, sauf exception. Le lancement officiel du service au public est espéré pour le 1er janvier 2019. Et à l'heure où Doctolib revendique actuellement 20 millions de visites de patients par mois sur ses plates-formes en France et en Allemagne, cette annonce promet de secouer quelque peu le milieu de la santé. Affaire à suivre !