Djebarri confirme l'objectif du groupe SNCF : ne plus brûler de cash en 2024!

SNCF Metro

Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux transports a rappelé dans un entretien au Parisien que le groupe SNCF devait tenir ses objectifs de retour à l'équilibre financier à l'horizon 2024 fixé par la loi sur la réforme ferroviaire 2018. Pour rappel, le 1er janvier, l'Etat a repris 25 milliards d'euros de la dette de la SNCF et reprendra encore 10 milliards d'euros le 1er janvier 2022. En contrepartie, la SNCF s'était engagée à réaliser un cash flow à l'équilibre en 2022 pour le groupe (c'est-à-dire de ne plus consommé de cash) et en 2024 pour SNCF Réseau.

Publié le 04-09-2020 par latribune.fr

Le transport ferroviaire  se taille la part du lion. Dans l'enveloppe du plan de relance destinée aux transports (plus de 10 milliards d'euros), près de la moitié lui est réservée, 4,7 milliards d'euros.

 "C'est une bonne nouvelle pour les Français et pour les territoires", a salué le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou dans un entretien accordé à l'AFP.

"Avec 4,7 milliards, on peut faire beaucoup de choses. (...) Il y a vraiment matière à financer une vraie politique de développement du ferroviaire dans le pays. Ces sommes (...) vont nous permettre de donner du corps à tous ces projets que nous avions et qui avaient été percutés par la Covid. Maintenant, on va passer à l'action", a-t-il ajouté.

La SNCF récupère directement 4 milliards d'euros, dont 2,3 milliards pour la régénération du réseau, 1,5 milliard pour la sortie du glyphosate et l'entretien de ponts qui lui est imputable selon la loi Didier de 2014, 150 millions pour la reprogrammation des chantiers fret, 84 millions pour les passages à niveau...

S'ajoutent 300 millions pour les petites lignes, et 50 millions pour l'accessibilité des gares et passages à niveau. Le plan ne prévoit pas d'accélérer la construction de lignes nouvelles. Le fret se voit attribuer 200 millions d'euros, permettant notamment la réalisation des "autoroutes ferroviaires" Calais-Sète, Barcelone/Perpignan-Rungis-Dunkerque et Cherbourg-Bayonne, ce qui selon le ministère des Transports doit permettre d'investir 1 milliard avec les acteurs du sect

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