CSO-2 : Soyuz met sur orbite le nec plus ultra des satellites espions français

CSO-2 satellite d'observation armée française DGA

Le lanceur russe a réussi à mettre sur une orbite héliosynchrone à 480 km d'altitude CSO-2, le satellite d'observation militaire français.

Publié le 15-01-2021 par Michel Cabirol

Avec CSO-2, ce n'est plus de la très haute résolution mais de l'extrême haute résolution couleur. Et pour cause, ce satellite espion très attendu par l'armée française sera placé sur une orbite héliosynchrone à 480 km d'altitude (CSO-1 est à 800 km) d'altitude). D'une masse de 3,5 tonnes au décollage, CSO-2 permettra l'acquisition d'images à extrêmement haute résolution dans les domaines visibles et infrarouges, par temps clair, diurne ou nocturne, et dans une variété de modes de prise de vues pouvant satisfaire au maximum les besoins opérationnels des armées.

"CSO va décupler nos capacités de surveillance, nous permettre des images de reconnaissance et d'identification d'une précision encore jamais égalée", avait expliqué la ministre des Armées, Florence Parly lors du lancement de CSO-1 en décembre 2018. "C'est notre supériorité opérationnelle, renforcée".

C'est le lanceur russe Soyuz, qui a été choisi pour placer sur une orbite héliosynchrone ce fleuron de la technologie française, qui embarque de l'intelligence artificielle pour le maintenir à la bonne altitude (correction d'orbite autonome). Airbus Defence and Space a été chargé de la maîtrise d'oeuvre des satellites tandis que Thales Alenia Space France (TAS) a fourni l'instrument optique.

Renseignement, veille stratégique et appui aux opérations

Successeur des systèmes Hélios 1 et 2, la constellation des trois satellites CSO (CSO-3 sera lancé fin 2021 à une altitude de 800 km) permet de répondre aux besoins opérationne

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