Crise du logement : les 25 propositions de deux députés pour faire baisser les prix dans les zones tendues

logement, BTP, construction

A l'Assemblée nationale, les députés Annaig Le Meur (Renaissance, Finistère) et Vincent Rolland (LR, Savoie) viennent de présenter 25 recommandations issues de leur mission d'information sur les moyens de faire baisser les prix du logement en zones tendues - hors Île-de-France -. Autrement dit, dans ces collectivités où l'offre d'habitats est inférieure à la demande, les élus pourront-ils moduler les dispositifs nationaux en fonction de curseurs locaux ? Le logement privé sera-t-il mobilisé au service de l'économie locale et de l'emploi ? Décryptage.

Publié le 13-04-2023 par César Armand

Le constat est connu, mais rien ne change. Les populations n'arrivent plus à se loger ni dans les grandes villes ni sur les littoraux ni en montagne. Ces zones tendues, c'est-à-dire là où la demande de logements excède largement l'offre, viennent de faire l'objet d'un énième rapport, cette fois de deux députés de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale sur « les moyens de faire baisser les prix », hors Île-de-France.

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« Le logement est l'une des charges les plus importantes des foyers avec jusqu'à 30% des dépenses des ménages », rappelle, à La Tribunela co-rapporteure de la mission d'information, Annaig Le Meur, élue Renaissance de la 1ère circonscription du Finistère.

« Localement, cela crée un fort sentiment de mécontentement de même que les entreprises ont des difficultés pour recruter des salariés voire n'embauchent pas à cause de cela », ajoute la députée en tandem avec Vincent Rolland (LR, 2ème circonscription de Savoie).

Sans surprise, il ressort de leur étude que les plateformes type Airbnb ne sont pas la seule cause de la cherté des logements. D'une valeur patrimoniale, ils ont en effet pris une valeur lucrative du fait des dispositifs d'aide fiscale. A cela s'ajoute la rareté des biens du fait des différentes typologies familiales entre divorces et maintiens à domicile, mais aussi en raison de l'inflation qui pénalise les ménages les moins aisés d

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