Coup d'Etat au Niger : l'évacuation des ressortissants français et étrangers vers Paris s'intensifie

Niger arrivée ressortissants français évacués à l'aéroport de Paris-Roissy Charles de Gaulle

Un avion en provenance de Niamey a atterri ce mercredi à l'aéroport de Paris-Roissy Charles de Gaulle, avec à son bord les premiers Français évacués. 600 ressortissants, sur les quelque 1.200 enregistrés sur les listes consulaires au Niger, veulent revenir en France après le renversement du président Mohamed Bazoum par un coup d'Etat militaire. Une manifestation, dimanche, devant l'ambassade ciblait la France, accusée de vouloir intervenir militairement, malgré les démentis de Paris.

Publié le 02-08-2023 par latribune.fr

Le premier avion a décollé de Niamey en soirée et a atterri, peu après 01H30 du matin à l'aéroport de Paris-Roissy Charles de Gaulle : à son bord des civils évacués par la France du Niger à la suite du coup d'Etat de l'armée qui a renversé le président Mohamed Bazoum.

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Ils étaient au total « 262 personnes à bord de l'avion qui est un Airbus A330, dont une douzaine de bébés », avait indiqué à l'AFP dans la soirée la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, expliquant que la « quasi-totalité des passagers sont des compatriotes ». Outre une grande majorité de Français, ont également atterri des Nigériens, des Portugais, des Belges, des Ethiopiens et des Libanais, a précisé le Quai d'Orsay à la presse présente à Roissy. Le ministère allemand des Affaires étrangères a d'ailleurs recommandé dans la journée « à tous ses ressortissants à Niamey », d'accepter l'offre de la France, quand l'Italie a annoncé se tenir prête à évacuer ses ressortissants de Niamey. De leur côté, les Etats-Unis n'ont pris aucune décision d'évacuation pour le moment, a indiqué mardi la Maison Blanche.

600 ressortissants français veulent quitter le pays

L'évacuation a été « bien organisée, ça a été assez vite, pour ma part tout s'est très bien passé », a témoigné Bernard, qui travaille depuis deux mois au Niger pour l'Union européenne. « A Niamey, il n'y a pas de tensions particulières en ville, pas de stre

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