Coronavirus: « Nous sommes dans une situation d'urgence économique » (DG d'Air France)

Retraites: air france prevoit d'assurer tous ses vols lundi et mardi

Dans un courrier envoyé aux salariés que La Tribune s'est procuré, Anne Rigail explique que l'impact économique du coronavirus dans les comptes sera plus significatif que les 200 millions d'euros indiqués le 20 février.

Publié le 07-03-2020 par Fabrice Gliszczynski

Troisième annonce de baisse de capacités en une semaine pour Lufthansa. Comme si la situation du groupe allemand s'écroulait chaque jour davantage avec la baisse de la demande provoquée par la crise du coronavirus. Après avoir annoncé le 27 février qu'il clouait au sol 13 gros-porteurs, puis 150 avions il y a deux jours (25 gros-porteurs, et 125 monocouloirs pour réduire la moitié de ses vols court et moyen-courriers, le groupe Lufthansa (composé également de Swiss, Eurowings et Austrian) a annoncé ce vendredi qu'il allait réduire de 50% ses capacités au cours des prochaines semaines, en raison de la baisse de la demande. Jusque-là, le groupe exploitait 750 avions.

Cette stratégie est à la fois une première dans l'histoire du transport aérien mondial, et un cas unique aujourd'hui en Europe. Disposant d'un grand nombre d'avions en pleine propriété et amortis, Lufthansa a plus de facilités que d'autres pour mener cette politique. L'objectif est de réduire les coûts et maintenir les recettes sur les vols restants. Cette politique n'est pas sans risque. Déjà, il crée de facto un énorme sureffectif qu'il faut gérer, sachant que toute suppression de postes pourra devenir un handicap quand les marchés repartiront. Le groupe va geler ses embauches et proposer des congés sans solde à ses employés. Lufthansa étudie l'option du chômage partiel, a expliqué un porte-parole à l'AFP.  Sa filiale Austrian Airlines a déposé vendredi - pour la première fois depuis 2008 - une demande en ce sens

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