Coronavirus : Free ne recourra pas au chômage partiel

Thomas Reynaud, Iliad, Coverage,

Iliad, la maison-mère de Free, a indiqué ce vendredi qu'il ne déclenchera pas de dispositifs de chômage partiel ce mois-ci et au mois d'avril. Pour maintenir la rémunération des 600 salariés « non opérationnels » pendant la période de confinement, il leur demande de prendre leurs congés payés ou de suivre des formations à distance.

Publié le 28-03-2020 par Pierre Manière

Pas de chômage partiel chez Iliad. Au moins pour les mois de mars et avril. C'est ce que Thomas Reynaud, le directeur général du groupe, a indiqué dans un mail interne envoyé ce vendredi aux salariés, et que La Tribune s'est procuré. Dans cette missive, le dirigeant du groupe de Xavier Niel, maison-mère de l'opérateur Free, précise que, dans le contexte de confinement et de lutte contre le coronavirus, « 600 collaborateurs, et peut-être quelques milliers dans les semaines à venir » sont aujourd'hui « non opérationnels », sur les 11.000 que compte le groupe. Pour autant, Iliad a décidé « de ne pas déclencher le chômage partiel en mars et en avril, et de ne pas faire appel à la solidarité nationale ».

Pour justifier cette décision, Thomas Reynaud estime que l'entreprise est « solide », qu'elle appartient « à un secteur relativement épargné [par la crise du coronavirus, Ndlr], les télécoms ». Pour autant, pour « maintenir la rémunération des personnels en non-activité », le groupe veut utiliser « deux dispositifs temporaires ». Il demande à ces collaborateurs de prendre leurs congés payés ou de suivre des formations à distance. « Très vite, nous devrons prévoir d'éventuelles réaffectations ponctuelles sur d'autres missions liées à la situation particulière que nous traversons », indique Thomas Reynaud.

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