Coronavirus : faut-il s'inquiéter d'une pénurie alimentaire ?

Les acteurs de l'alimentation signent une charte de bonne conduite

La question de l'approvisionnement alimentaire inquiète en pleine épidémie de coronavirus. Si le riz ou les pâtes connaissent des ruptures de stock dans les rayons des supermarchés, la pénurie alimentaire est encore loin. Un article de notre partenaire Euractiv.

Publié le 15-03-2020 par Cécile Barbière, Euractiv

Le réflexe de stockage alimentaire des français n'a pas attendu le passage au « stade 3 » de l'épidémie. Depuis plusieurs jours, la population française s'est mise à faire des réserves de nourriture, allant parfois jusqu'à dévaliser les rayons des supermarchés en pâtes, riz ou autres produits d'épicerie. Et sur les réseaux sociaux, les photos des rayons d'aliments de longue conservation complètement vides viennent entretenir l'angoisse de se retrouver sans provisions. Sur la semaine du 2 au 8 mars, le cabinet d'études Nielsen a d'ailleurs relevé  une tendance nette de hausse dans les achats des consommateurs, alors que la variabilité des ventes en hyper et supermarché est traditionnellement assez faible.

Ainsi, l'institut a relevé une augmentation de 5,6%  des ventes de produits de grande consommation en hypers et supermarchés. Les ventes des produits d'épicerie (pâtes, riz, conserves...) ont quant à eux bondi de 21,1% et de 12,3% pour les produits de toilette et d'hygiène. La hausse des achats en magasin s'explique à la fois par le réflexe d'approvisionnement, mais aussi par la baisse de l'activité de la restauration hors domicile. Fermeture d'école et de cantine, baisse de fréquentation des restaurant ont entraîné une hausse mécanique des achats.

Réflexe de stockage

Les ruptures de stocks ponctuelles peuvent-elles mener à une pénurie alimentaire si l'épidémie se poursuit ? Pas à court termes. Mais pour répondre aux inquéitude et organiser l'approvisionnement du territoire,

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