Comment les scooters en libre service ont réinventé un modèle de mobilités

cityscoot

À l'heure où les nouvelles mobilités se cherchent toujours un modèle, les scooters en libre-service, eux, sont parvenus à s'imposer en ville comme auprès des investisseurs. Les opérateurs lient la rentabilité du modèle à leur approche civique et responsable. Et le succès semble au rendez-vous...

Publié le 30-07-2018 par Nabil Bourassi

Les nouvelles mobilités, dans l'esprit de beaucoup, cela reste encore très flou... Des vélos qui encombrent les trottoirs, des sociétés qui ne gagnent jamais d'argent, des projets municipaux qui tournent au fiasco... Dans ce paysage où règne encore la confusion, émerge une mobilité qui a trouvé un vrai modèle. Le scooter en libre-service semble avoir résolu la majeur partie des écueils posés par les autres types de mobilités, et mieux encore, il pourrait même être rentable, ce que même Uber n'est pas encore parvenu à accomplir.

Paris aux avant-postes

A cet égard, Paris est probablement la ville la plus avancée dans le développement du scooter en libre-service. Avec Coup et Cityscoot, la capitale accueille désormais plus de 5.000 scooters, contre moins de 2.500 fin 2017. Les deux sociétés ont choisi d'équiper leur flotte de scooters exclusivement électriques, ce qui n'est pas déplaisant pour les Parisiens et pour la municipalité qui tente d'écarter les motorisations thermiques.

Plus que cela, le scooter en libre-service s'est imposé avec un étonnant civisme, pour la grande satisfaction de la ville, contrainte de gérer les dérives des utilisateurs de vélos en libre-service en "free floating".

"Contrairement aux vélos et trottinettes en libre-service, un scooter ça pèse 100 kilos et c'est immatriculé (donc verbalisable). Les conducteurs sont plus âgés et plus responsables", explique Bertrand Fleurose, fondateur de Cityscoot. Même les assureurs ont été surpris par le niveau de si

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