Comment les Jeux olympiques vont redessiner la Seine-Saint-Denis

La piscine de Saint-Denis

Le département le plus pauvre de France accueille en partie les JO de Paris. Il concentre 80 % des investissements et la majorité des équipements publics.

Publié le 31-12-2023 par César Armand

C'est fini. Terminés, la danse des grues et le ballet des engins de chantier. Conformément à ce qui était prévu en septembre 2017 lorsque Paris a remporté l'organisation des Jeux de 2024, les travaux liés aux ouvrages olympiques s'arrêtent aujourd'hui. Tout s'est accéléré ces dernières semaines. Situé à Saint-Denis en face du Stade de France, le Centre aquatique olympique, seul équipement sportif construit pour la compétition, a été mis en eau le 21 décembre. Sous les yeux ravis de Patrick Ollier, président (LR) de la métropole du Grand Paris, maître d'ouvrage, l'infrastructure a procédé à un test - concluant - de remplissage.

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Dans un peu plus de deux cents jours, la piscine pourra accueillir 5 000 places pour les épreuves de natation, de plongeon et de water-polo. Une fois l'événement fini, elle passera à 3 000 places au service des élèves de Seine-Saint-Denis. Outre un petit bassin, le fond du bassin principal a en effet été construit de telle sorte qu'il puisse être mobile et donc adapté aux jeunes publics scolaires. « Dans le 93, moins d'un enfant sur deux sait nager à son entrée en sixième », a l'habitude de répéter Stéphane Troussel, le président (PS) du département le plus pauvre de France métropolitaine.

Nouveaux habitants après les JO

Le lendemain, le 22, c'est une centrale géothermique qui a été inaugurée, toujours à Saint-Denis, par la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, afin d'alimente

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