Comment font donc les banques françaises pour faire tant de profit
La Tribune publie chaque jour des extraits issus des analyses diffusées sur Xerfi Canal. Aujourd'hui, comment font donc les banques françaises pour faire tant de profit
Publié le 11-04-2020 par Olivier Passet, Xerfi
Les profits bancaires sont en nette hausse en 2019. Ce constat est vrai pour tous les grands acteurs hexagonaux, et notamment pour les deux premiers : BNP Paribas et Crédit Agricole. Et cela peut paraître paradoxal.
Des banques prises en étau sur leur coeur de métier
Sur le papier, l'année s'annonçait sombre. Les taux à 10 ans sur les obligations d'État se sont affaissés tout au long de l'année. Et dans leur sillage, les taux accordés sur le crédit à l'immobilier ou aux entreprises n'ont pas pu inaugurer le mouvement de normalisation tant espéré par le secteur en 2018. A l'inverse, la BCE a contribué à compliquer l'équation des banques en abaissant encore un peu plus les taux déjà nettement négatifs sur les dépôts bancaires auprès de la banque centrale, de -0,4 à -0,5%.
Sur leur coeur de métier, qui consiste à produire une marge d'intérêt entre ressources liquides et prêts, les banques semblaient donc prises toujours plus en étau. Si l'on ajoute à cela la sortie graduelle et inexorable du stock de prêts ou d'actifs anciens, plus rémunérateurs, on pouvait en effet s'inquiéter de la profitabilité du secteur pour 2019 et 2020. Et faisant écho à cette inquiétude, les acteurs européens phares du secteur ont multiplié les annonces de réduction de leurs effectifs et la fermeture de certaines activités au cours de l'année : Société Générale, BNP Paribas, Barclays, HSBC, Deutsch Bank et Commerzbank, Santander, etc. Indiquant que les conditions financières et de concurrence des fintech m
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