Comment Airbus va croître sur le marché mondial de l'observation spatiale

Airbus Space Pléiades Neo

Après une année 2021 cruciale pour Airbus Space dans l'observation, 2022 sera-t-elle l'année de la confirmation grâce à la mise en orbite de toute la constellation Pléiades Neo ? Airbus Space s'impose comme le seul vrai concurrent européen de Maxar.

Publié le 04-01-2022 par Michel Cabirol

Airbus Space a fait bouger les lignes dans l'observation spatiale. Et pas qu'un peu. Le groupe européen bouscule la concurrence aussi bien dans le civil que dans le militaire avec sa nouvelle constellation Pléiades Neo, dont deux satellites sur les quatre prévus sont déjà en service depuis novembre. Une année qui a été particulièrement cruciale pour Airbus dans cette filière. "Nous avons acquis une crédibilité supplémentaire auprès de la DGA et du CNES sur un certain nombre de sujets (instrument et leadership système) grâce à la maturité et au déploiement opérationnel du système Pléiades Neo, explique dans un entretien accordé à La Tribune le directeur de l'observation de la Terre et des missions scientifiques chez Airbus, Philippe Pham. D'autant que les deux satellites en orbite fonctionnent très bien avec les technologies utilisées".

Et 2022 va être tout aussi vitale pour Airbus Space, qui attend avec impatience la suite de la constellation Pléiades. Les deux prochains satellites seront terminés à Toulouse en mars. Les quatre satellites seront mis sur la même orbite avec une inclinaison à 90e à la suite du premier vol commercial de Vega C prévu en août. Clairement, le programme Pléiades Neo, dont les satellites ont une résolution de 30 centimètres, est une véritable arme de guerre commerciale, aujourd'hui en partie en service, aussi bien dans le civil que dans le militaire. C'était l'objectif affiché d'Airbus, qui a autofinancé le programme Pléiades Neo, quand il a déchiré

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