CNIM : les créanciers parient sur le statu quo du groupe

Cnim, aérostat pour la Défense et le spatial,

Contrairement au plan initial, CNIM garde finalement l'ensemble de ses coeurs de métier : environnement, énergie, défense et hautes technologies. Pas de démantèlement mais le groupe cède pour 85 millions d'euros d'actifs pour contenter ses créanciers.

Publié le 18-02-2021 par Michel Cabirol

Fondé en 1856, CNIM restera donc bien CNIM. La menace d'un démantèlement s'est donc éloignée pour ce petit conglomérat, très fortement endetté, ainsi que l'avait écrit La Tribune. A l'exception de quatre cessions en cours, la direction du groupe, l'État, les créanciers et les assureurs crédit ont trouvé un accord pour le "maintien de CNIM Groupe dans ses grands périmètres d'activités actuels : environnement, énergie, défense et hautes technologies", a expliqué un communiqué de CNIM publié mercredi soir. Des cessions qui représentent environ 12% du chiffre d'affaires (85 millions d'euros environ) et 24% des effectifs (environ 680 salariés) de CNIM. Le groupe n'exclut pas non plus de "possibles cessions complémentaires non-significatives d'autres actifs non-stratégiques".

Toutefois, le pari du maintien en l'état de CNIM n'est pas définitivement gagné. Car CNIM devra démontrer à ses créanciers et à l'État que cet accident majeur qu'il vient de connaître n'est pas le résultat de problèmes structurels. Certains en doutent encore.

Trois nouvelles cessions

Le groupe a annoncé être entré en négociations exclusives avec la société ChapsVision pour la cession éventuelle de Bertin IT (environ 10 millions de chiffre d'affaires), qui avait pourtant intéressé Thales et Orange, et de Vecsys, filiales de Bertin Technologies spécialisées dans l'édition et l'intégration de solutions logicielles pour la cybersécurité, la cyber intelligence, la veille stratégique et la reconnaissance vocale. Cr

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités