Accélérer le développement de ces entreprises 

La liste des pépites de la French Tech a été dévoilée le 8 février par Cédric O, le secrétaire d'État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques. "Le but c'est de les faire sortir du statut de start-up. Ce sont des ETI qui créent de la valeur, de l'emploi et il faut les faire sortir de la confidentialité.', assure Cédric O. L'objectif de ce classement est de donner un coup de projecteur sur ces entreprises mais aussi d'accélérer leur développement. Intégrer l'indice leur donne un accès prioritaire à certains services de l'État mais aussi plus de facilité pour accéder aux marchés internationaux. Pour intégrer le Next 40, les start-up doivent satisfaire à un certain nombre de critères : être valorisée plus d'un milliard d'euros ou avoir réaliser une levée de fonds de plus de 100 millions d'euros. Afficher un chiffre d'affaires de plus de 5 millions d'euros et une croissance annuelle d'au moins 30% permet également d'y accéder. Pour le classement FT 120, deux start-up ont été sélectionnées par région en fonction de leur niveau de croissance et de leur levée de fonds. 

La liste des start-up sélectionnées

On retrouve bien entendu dans cette liste des valeurs sûres comme Doctolib, dont Cédric O a vanté l'importance dans la campagne de vaccination contre le Covid-19, Deezer ou Blablacar. Certaines entreprises ont quitté le classement, à l'image du Slip Français, de Home Exchange ou de Wooxo. D'autres l'ont intégré : Alma, MeilleurTaux, Selectra, Innova ou bien encore Happn. Les entreprises du classement ont créé 10.000 emplois en 2020 et le chiffre d'affaires cumulé augmente de 55% par rapport à l'an dernier pour atteindre 8,85 milliards d'euros.