Chiffre d'affaires en baisse pour Ateme

Chiffre d'affaires en baisse pour Ateme

Ateme a vu son chiffre d'affaires baisser de 10,1% au premier trimestre 2018, en raison d'un changement de stratégie commerciale qui accroît les irrégularités d'un trimestre à l'autre.

Publié le 07-05-2018 par Laurent Baquista

Plus d'irrégularités

 

Le spécialiste des infrastructures de diffusion vidéo Ateme a publié ce matin ses résultats pour le premier trimestre 2018. Ceux-ci traduisent un fort recul de 10,1% du chiffre d'affaires par rapport à la même période de l'année précédente, en données publiées. À taux de change et périmètre constants, la baisse n'est toutefois que de 2,7%. Le chiffre d'affaires, sur les trois premiers mois de l'année, s'élève à 9,6 millions d'euros.

Selon le communiqué de presse d'Ateme, « cette évolution traduit l'accentuation de la stratégie de croissance du groupe sur les commandes individuelles plus importantes, à l'origine d'une plus grande irrégularité du chiffre d'affaires d'un trimestre à l'autre ». Ateme a donc commencé à viser les gros comptes, dont les commandes sont plus importantes, mais aussi plus globales, ce qui aura pour conséquences des hausses conséquentes de son chiffre d'affaires certains trimestres, mais aussi des baisses possibles, comme c'est le cas pour ce début d'exercice 2018.

 

Des objectifs de croissance maintenus

 

Toutefois, comme l'a souligné Michel Artières, le président directeur général d'Ateme, dans le communiqué de presse du groupe, « au vu de la forte visibilité sur la poursuite des déploiements avec des clients existants, conjuguée à d'importantes opportunités de gagner de nouvelles parts de marché, nous ne doutons pas de notre capacité à atteindre l'ensemble de nos objectifs financiers ».

Ateme vise ainsi un taux de croissance supérieur à 20% sur les trois prochaines années, à taux de change et périmètre constants. Dans cette optique, la hausse des ventes de logiciels devrait aussi permettre une amélioration substantielle de la marge brute.

Afin d'améliorer la marge, le spécialiste de la diffusion vidéo compte aussi sur une stratégie de limitation des dépenses opérationnelles, sans jamais toutefois rogner sur ces investissements indispensables que sont les postes de dépenses consacrés au développement commercial, au marketing, et surtout à la recherche et au développement de nouvelles solutions.

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