La part « variable » en baisse

Les actionnaires du groupe automobile Stellantis - issu du rapprochement entre FCA et PSA - ont approuvé à 80 %, lors de l'assemblée générale du 13 avril dernier, la rémunération de son directeur général et des autres dirigeants du groupe. Le salaire de Carlos Tavares pourrait ainsi atteindre 23,5 millions d'euros. Ce montant, cependant, prend en compte les bonus de « long terme », c'est-à-dire une part de sa rémunération conditionnée à l'atteinte d'objectifs précis, qu'il ne touchera potentiellement qu'en 2024. Ce « variable », qui représente jusqu'à 14,9 millions, est en baisse de 2,1 millions a tenu à souligner le groupe, qui a également précisé que la rémunération de Carlos Tavares était « alignée avec celle de ses pairs »...Faisant ainsi référence aux dirigeants de Total énergies, Volvo, ou encore Boeing.

John Elkann soulagé

L'americano-italien, John Elkann, héritier du groupe Fiat, est aussi - avec 14 % du capital - le premier actionnaire de Stellantis, et président du conseil d'administration. Il avait été l'an passé, été désavoué par 3 investisseurs du groupe : Glass Lewis, Proxinvest et ISS qui avaient recommandé de s'opposer à la rémunération de Carlos Tavares. Si, cette année, les deux premiers ont de nouveau appelé à voter contre, estimant notamment que le bonus était « hors des pratiques du marché », ISS, de son côté avait donné son aval. Les 20 % de votes opposés n'ont donc pas suffit, cette année pour faire barrage.