Brexit : Boris Johnson reconnaît avoir besoin de la "coopération" des Européens

Boris Johnson

Boris Johnson, favori pour succéder à la Première ministre britannique Theresa May et fervent défenseur d'un Brexit dur, a reconnu lundi soir avoir besoin de "la coopération" de l'Union européenne pour empêcher une frontière dure en Irlande et pour amortir les chocs (économiques) en cas de sortie sans accord.

Publié le 25-06-2019 par latribune.fr

En difficulté, Boris Johnson sort de son silence médiatique. Dans une interview à la BBC lundi, celui qui fait figure de favori pour remplacer Theresa May à la tête du Parti conservateur a admis qu'il aurait besoin de la "coopération" des Européens pour éviter une frontière dure en Irlande et amortir les chocs, notamment économiques, en cas de sortie sans accord de l'Union européenne.

S'il devenait Premier ministre d'ici fin juillet, son gouvernement n'imposerait en aucun cas « de contrôles ni de frontières dures en Irlande du Nord » - le risque du retour d'une frontière entre cette province britannique et la République d'Irlande, membre de l'Union européenne, étant l'un des dossiers épineux du Brexit. Et cela même si, le 31 octobre, jour de la date-butoir du Brexit, le Royaume-Uni quittait l'UE sans accord, comme a plusieurs fois mis en garde Boris Johnson.

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« On va avoir besoin d'une sorte d'accord »

« Mais on va avoir besoin d'une sorte d'accord, et c'est bien ce que je vise, pour obtenir une période de transition », a dit l'ancien maire de Londres. Et pour ce faire, il faut « préparer sérieusement et avec détermination » une sortie sans accord ou sur les termes de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour prouver "le sérieux" du Royaume-Uni aux Européens. Il faudra surtout convaincre Bruxelles de rouvrir les négociations. S'il échoue, Boris Johnson a promis que le Royaume-Uni quitterait l'UE le 31 octobre, même sans accord.

Il a par ailleurs évité de répondre

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