Bouygues Telecom dévoile son nouveau plan stratégique

Bouygues Telecom dévoile son nouveau plan stratégique

Avec son nouveau plan stratégique, l'opérateur français veut devenir l'un des acteurs majeurs de la fibre en France et continuer à conquérir de nouveaux abonnés mobile.

Publié le 18-01-2021 par Esther Buitekant

L'opérateur veut devenir le numéro 2 français


Bouygues Telecom a dévoilé vendredi 15 janvier aux analystes financiers son nouveau plan stratégique baptisé 'Ambition 2026'. Un plan ambitieux qui court sur six exercices grâce auquel l'opérateur français, filiale du groupe Bouygues, espère recruter 4 millions de clients et devenir le numéro 2 du mobile dans l'hexagone derrière Orange. Bouygues veut également se renforcer sur la fibre avec le recrutement de 3 millions de nouveaux abonnés et doubler sa part de marché dans les télécoms d'entreprise. Deuxième meilleur réseau mobile de France, Bouygues Telecom veut continuer à renforcer sa couverture nationale en déployant 28.000 sites en 2023 et environ 35.000 en 2026. L'objectif de chiffre d'affaires sur les recettes des abonnements fixes et mobiles est de 7 milliards d'euros en 2026, soit une croissance de plus de 40 %. Le free cash flow attendu est multiplié par 2,4 pour atteindre 600 millions d'euros et l'Ebitda avant loyers s'élève à 2,5 milliards d'euros en hausse de 60 %. 


Des investissements d'envergure


Ces objectifs ambitieux, le directeur général de Bouygues Telecom Richard Viel les estime 'réalistes et réalisables'. Le dirigeant s'appuie notamment sur la réussite du plan stratégique de 2015 et la manière dont Bouygues est parvenu à rester compétitif malgré l'arrivée de Free en réduisant ses coûts. Richard Viel considère ainsi que 'tous les voyants sont au vert'. Pour atteindre ces objectifs, le groupe compte à la fois sur les rachats récents de Keyyo, Nerum et EIT Telecom mais aussi sur la signature d'un partenariat de distribution avec le Crédit Mutuel et le CIC qui proposeront ses produits et services dans leurs agences. Les investissements s'annoncent donc conséquents pour les années à venir, à la fois pour développer la fibre mais aussi pour remplacer les antennes du groupe chinois Huawei évincé par la France pour des raisons de sécurité. D'1,25 milliard d'euros par an en 2020, les dépenses vont passer à 1,5 milliard d'euros par an en moyenne entre 2021 et 2025, avant de redescendre.

 

Les dernières actualités